On écrit sur tout ce qui bouge
Regards croisés sur la ville, à la recherche des perles du quotidien
Ce projet, c’est comprendre, presque comme un enfant, la ville à travers le prisme des émotions, des perceptions, des peurs. Comme un état brut, sans filtre. On fait un dessin pour saisir une couleur ou une forme. On saisit des mots sans forcément les comprendre.
L’ouverture sur les dessous de la ville est comme une brèche... Les travaux ça effraie un peu, parce que la ville telle qu’on la connaît change, mais on trouve de drôles de choses dans la terre. Et puis, il y a toujours du retard.
C’est donc une recherche d’un état. Un état de calme et de bienveillance, un état de rencontre. Rencontre de la ville, d’un site, ses détails, ses appels, ses singularités, avec d’autres personnes, petits ou grands, différents. Un moment un peu particulier. Éphémère.
L’intérêt, c’est aussi le partage et ce qui se passe entre des gens qui ne se connaissent pas. La fragmentation, la recomposition d’un espace temps, espace concret, espace symbolique qui est différent de celui de tous les jours et qui l’enrichit.
On inscrit une nouvelle mémoire, une nouvelle histoire faite de choses simples, presque impalpable et on fait communauté humaine le temps d’une fraction de seconde pour réinventer des histoires à partir de nos propres histoires.
Utopie quand tu nous tiens !